Chaque année c’est un rituel : Alain, l’un de nos plus fidèles soutiens à l’association Timoun d’Haïti, élève patiemment sous serre des plants de tomates avec la complicité de quelques formidables amis : il y a les « grandes classiques » (Noire de Crimée, Rose de Berne, Green Zebra, Vorlon, cerise ou même groseille…) et d’autres tomates aux origines lointaines et exotiques (Malakitova, Cherokee Purple, Bacha Altaï…).
Sauf que cette année, comme de nombreux événements qui étaient originellement programmés au printemps par Timoun d’Haïti (dont les fameuses paëllas organisées dans le Vaucluse), les bourses aux plantes habituelles dans le Nord ont été annulées… La faute à ce fichu COVID-19 et au nécessaire confinement.
Environ 300 plants… qui ont finalement trouvé preneur au fil des semaines avec le soutien du réseau de nos adhérents et notamment les diverses ventes aux amis et voisins.
Résultat : c’est une belle cagnotte qui a pu être constituée progressivement ! En final, on peut considérer qu’elle équivaut au financement de la cantine pour 8 enfants pendant une année scolaire.
En ces temps troublés par la crise sociale en Haïti et le difficile confinement (on craint davantage la faim que le coronavirus), nous ne pouvons qu’espérer la reprise normale des cours dans les deux écoles que nous accompagnons : l’école Marie-Soleil dans le quartier populaire de Canapé Vert à Port-au-Prince et l’école rurale Demontreuil près de Jacmel à 3 heures de la capitale d’Haïti.
Retrouvez aussi les dernières actualités de Timoun d’Haïti sur la dernière Lettre des Timouns d’avril 2020.
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